16:21 / 17 avril 2014 / Transapi Nos actions TransiMooc
TransiMOOC à Toulouse avance à grands pas !
Le cap des 5 séances a été franchi mardi 15 avril, avec une séance spéciale où seuls 15 élèves étaient présents sur les 30 de cette classe de seconde que nous accompagnons. Les autres étaient en voyage scolaire, mais les 15 restés à Toulouse ont été fidèles au poste, demandant même un changement d’horaire de la séance pour être certains d’être tous là. Un signe de plus que leur motivation est toujours là. Pour nous, c’est à la fois rassurant sur le travail accompli, et encourageant pour la suite : il reste 4 séances avant la fin de l’atelier ; nous croyons fermement, maintenant, à leur engagement jusqu’au bout.
Au programme de cette 5ème séance : suite des prises de rushes pour tous les groupes présents (4 sur les 9 formés dans la classe). On affine les textes, on peaufine les outils visuels, on s’entraîne au discours, on répète les gestes, on tourne et retourne les scènes et, pour certains, on découvre le logiciel de montage. On visionne le film pour identifier l’améliorable. Bref tout le monde joue sérieusement au réalisateur de documentaire.
Les 9 groupes ont maintenant leurs premières images, vu et compris ce qui marche. Et ce qui manque : contenu par-ci, scénario par-là, parfois les outils ou une compréhension claire du sujet. La suite de l’atelier permettra de tout ajuster. Chaque groupe à sa manière. Et chaque élève à sa place ! Petit à petit, les rôles de chacun se précisent, au sein du groupe ou dans le projet d’ensemble. Là encore, c’est tellement encourageant pour nous, dont c’est la 1ère expérience dans ce cadre…
L’effet « petit groupe » a clairement du bon, car même à 3 encadrants suivre un groupe de 30 élèves n’est pas facile. En mi-classe, le suivi n’en est que meilleur, et l’effet groupe bien plus fort. Cette fois, nous étions vraiment tous ensemble, avec du temps pour chacun.
Nous restons très agréablement surpris de les voir s’impliquer de plus en plus dans ce projet qui leur a été simplement proposé, mais dont ils n’étaient pas à l’origine. Implication différente selon les profils d’élèves (nous en avons de très différents), mais réelle et constante.
En leur offrant du temps, un cadre, des outils et des encouragements, ils s’accaparent de tout cela pour construire leur propre projet. Définir leurs propres exigences, parfois bien plus élevées que celles que nous aurions fixées ! Et se donner les moyens de les atteindre. Entre eux, s’expliquer ce qui manque, se donner des idées ou des coups de main.
Et, comble du plaisir pour nous, les entendre parfois nous répondre, quand nous demandons « besoin d’aide ? », tout simplement « non merci, on se débrouille ». Ils se débrouillent, en effet. Parfois ils se trompent, parfois ils s’égarent, mais nous les aidons alors à se rattraper. Entre-temps, ils se débrouillent. Tout seuls…
Pari réussi ?
Paris réussi, c’est en cours. Et Toulouse aussi !
Damien Jayat
Voilà qui fait du bien!